Breslev

Livres Breslev

Les livres breslev de Torah Emet proposent de rendre accessibles à tous les enseignements, conseils, conversations, et contes de la ‘hassidout breslev, au moyen de bonnes traductions et d’explications claires, en accord avec la tradition orale breslev.

Enseignements breslev et conseils détaillés

Les livres originaux de la pensée breslev de rabbi Na’hman ont été imprimés pour la première fois par rabbi Nathan de Némirov, son élève. Certains sont des retranscriptions des enseignements de rabbi Na’hman (Likoutey Moharan), d’autres de ses conseils (Séfer Hamidot, Likoutey Etsot). Certains relatent sa conduite quotidienne (Si’hot Haran), ainsi que les histoires qu’il a dévoilées (Les Contes de rabbi Na’hman). D’autres parmi ces livres breslev ont été écrits par rabbi Nathan lui-même à la demande de son maître (Kitsour Likoutey Moharan, Likoutey Halakhot, Likoutey Téfilot).

Bien que chacun, quel que soit son niveau, puisse déjà comprendre quelque chose de ces livres breslev, Torah Emet se propose de faire “descendre” les enseignements qu’ils contiennent dans la vie de tous les jours, dans un langage simple et des définitions claires sur les principes les plus importants, pour vivre une meilleure vie juive.

Nos explications des enseignements de rabbi Na’hman sont toujours accompagnées de cas pratiques et de questions-réponses pour favoriser leur compréhension, ainsi que des prières correspondantes du Likoutey Téfilot, en hébreu et en français, pour appliquer le conseil de rabbi Na’hman de prier sur ce que l’on vient d’étudier, afin de demander à D.ieu de nous aider à intégrer chaque nouvel enseignement à notre comportement.

Mouvement breslev : l’origine

Ni ‘Hassid, ni Litha !

Arrière petit-fils du Baal Chem Tov, rabbi Na’hman Horodenker, né en 1772,  attira très vite autour de lui un cercle de disciples, grâce à sa sainteté, issue de son service divin extraordinaire, et à la nouveauté et profondeur de ses enseignements de Torah. Il n’était pas comme les autres “rabbis‘hassidiques de l’époque, pourtant des géants de Torah capables de faire des miracles. Descendant direct du ‘Hassidisme amené par le Baal Chem Tov, il tranchait cependant avec ce courant ne se définissant ni comme un ‘hassid ni comme un litha (le courant juif orthodoxe majoritaire qui s’opposait au courant ‘hassidique en Europe de l’Est), en affirmant: “un homme doit prier, étudier, prier…”. A la jonction de ces deux mondes, le monde de la prière, de la joie et du chant, et le monde de l’étude assidue de la Torah et du respect minutieux de la Halakha, on vit ainsi naître un courant nouveau, que l’on désigna plus tard comme le mouvement breslev, du nom de la ville d’Ukraine où rabbi Na’hman habita principalement les 8 dernières années de sa vie.

L’opposition

La nouveauté de son courant de pensée lui valut une forte opposition parmi les leaders  ‘hassidiques de l’époque, mais d’un autre côté, l’immense étendue et profondeur de ses connaissances aussi bien bibliques et talmudiques que kabbalistiques, se répandit dans le monde juif d’Europe de l’Est et de nombreux grands-rabbins lui envoyèrent des lettres de soutien dans cette période de controverse, sans compter ceux qui, même parfois plus âgés que lui, devenaient ses disciples.

Rabbi Nathan, le grand élève de rabbi Na’hman

Rabbi Na’hman dispensait ses enseignements à l’occasion des fêtes et des shabbat à son groupe d’élèves, et c’est de bouche à oreille que les merveilles de Torah qu’il dévoilait se faisaient connaître, jusqu’au jour où il rencontra celui qui allait devenir son élève principal et le transcripteur de ses enseignements, le jeune rabbi Nathan Steinhartz, déjà très érudit en Torah et en Talmud, qui ayant cherché auprès de nombreux rabbis des conseils pour améliorer son service divin, reconnut tout de suite en rabbi Na’hman son maître. Rabbi Nathan prit l’habitude de transcrire les enseignements de rabbi Na’hman et de les lui faire vérifier par la suite, puis plus tard il les fit imprimer, bravant pour cela la controverse grandissante, parfois même au péril de sa vie.

L’édition des livres

Ainsi, c’est à rabbi Nathan que nous devons l’existence des livres breslev de référence : le Likoutey Moharan, le Si’hot Haran, et  les Contes de rabbi Na’hman, et plus tard, à la demande de son maître, le Likoutey Halakhot, ouvrage dévoilant le sens profond des halakhot du Choulkhane Aroukh, rédigé par rabbi Nathan à la lumière des enseignements de la ‘hassidout breslev,  et le Likoutey Téfilot, prières personnelles merveilleuses de rabbi Nathan, correspondant à chaque enseignement du Likoutey Moharan.

Un courant nouveau

Ces livres, maintes fois réédités depuis, et traduits dans de nombreuses langues, allaient modifier profondément le visage du judaïsme, diffusant peu à peu une pensée juive nouvelle de par le monde, une nouvelle forme de spiritualité qui trouve son écho jusqu’à aujourd’hui dans toutes la communauté juive, aussi bien ‘hassidique que séfarade ou achkénaze. Des livres, qui, tout en restant profondément ancrés dans la tradition juive, portent un regard nouveau sur le service divin, pour permettre au peuple juif de vivre sa religion dans une plus grande joie et un plus grand attachement à D.ieu.

La Pensée breslev

L’annulation au Tsadik

Toute la pensée breslev s’articule autour de l’annulation dans le Tsadik, le Juste, qui est l’homme de la génération le plus proche de D.ieu. C’est par cette annulation que  le Juif peut s’améliorer car il va mieux connaître la volonté de D.ieu et pouvoir ainsi se rapprocher de Lui. S’annuler au Tsadik, c’est croire que c’est lui dans la génération qui a des enseignements de Torah entièrement vrais, des interprétations parfaitement justes, et que c’est donc lui l’envoyé de D.ieu sur terre pour guider les enfants d’Israël chacun selon son niveau et son vécu. S’annuler au Tsadik, c’est donc aussi appliquer les conseils qu’il a dévoilés.

La joie

L’un des grands conseils de rabbi Na’hman: “c’est une grande Mitsva d’être toujours dans la joie”, car Tout ce que fait D.ieu est toujours pour le bien, aussi faut-il relever même sa tristesse en la transformant en joie, lorsqu’on on voit que ce que l’on croyait mauvais pour soi est finalement du bien. Aussi rabbi Na’hman insiste sur le fait de ne jamais se décourager, et que même si on est tombé bien bas, que D.ieu préserve, savoir que D.ieu est encore avec soi et qu’il suffit de se tourner vers lui pour qu’Il nous relève.

Le coeur de chair

Rabbi Na’hman promet à celui qui s’attache à lui, qu’il verra son cœur de pierre changé en cœur de chair, allusion au mot “breslev” qui en hébreu est composé des mots “bassar” (chair) et “lev” (cœur).

Pour acquérir ce coeur, le principal conseil de rabbi Na’hman est la pratique de l’hitbodédout, prière personnelle quotidienne adressée à D.ieu dans sa langue maternelle, dans laquelle on déverse ses sentiments vers D.ieu, mais également où l'on s’analyse, on se juge, on se repent sur ses fautes et mauvais comportements, en demandant de l’aide pour changer.

L’étude de la Torah

La pensée breslev, bien qu’orientée vers la joie, l’attachement à D.ieu, la prière, la danse, ne néglige pas pour autant l’étude de la Torah, du Talmud et du Choulkhane Aroukh, que rabbi Na’hman considère comme fondamentale et que tout Juif doit pratiquer au quotidien, pour acquérir du “Daat”, de la vraie connaissance de D.ieu, qui lui permettra de mieux faire les Mitsvot, car c’est là tout le but de l'étude de la Torah.

Vivre breslev au quotidien grâce à nos livres

Chacun aspire à mieux ressentir son service divin, sa connexion avec le Haut. Nous sommes souvent peinés de notre froideur dans la prière, de notre indifférence devant nos péchés, défauts et mauvais comportements, de notre manque de joie dans les Mitsvot. Ce que la ‘hassidout breslev propose, c’est d’acquérir un cœur qui ressent le divin, le spirituel, un cœur qui souffre quand il faute, qui se réjouit quand il progresse, un cœur capable de ferveur quand il sert D.ieu. 

Des livres à la portée de tous

Nos livres breslev ont pour but de mettre à la portée de tous les enseignements, conseils, contes de rabbi Na’hman pour y parvenir. Cette démarche suppose d’une part de rester en accord avec la tradition orale breslev (Massorèt) qui seule possède les définitions des grands principes de rabbi Na’hman. Cette démarche suppose d’autre part de savoir trouver un langage simple et direct, un langage d’aujourd’hui, qui sans trahir la “lamdanout” des raisonnements, parle au lecteur, quel que soit son niveau, pour éveiller en lui de nouveaux languissements de sainteté, des envie de changer, de se renouveler.

Explications, conseils, halakhot, prières

Chaque livre propose sur le thème abordé, des explications et des conseils pratiques pour la vie de tous les jours, des questions réponses, mais aussi de nombreuses halakhot, ainsi que des prières tirées du Likoutey Téfilot.

Des Guides pratiques de la pensée breslev

Des livres complets qui peuvent être utilisés comme de véritables guides pratiques, permettant à chacun, grâce à la ‘hassidout breslev, d’améliorer sa pratique de la religion juive,  d’accéder à de nouvelles compréhensions du divin, de s’attirer toutes les bénédictions et réussites, car ce qui est très cher aux Yeux de D.ieu, c’est lorsque le Juif se travaille pour changer et s’améliorer, quel que soit son niveau initial.